Vous avez dans votre établissement, un jeune en situation de décrochage scolaire pour lequel vous avez épuisé toutes les possibilités d’aide prévues par votre structure?
N’hésitez pas à le diriger vers nos services en prenant contact avec nous info[@]lesasbruxellesmidi.be ou en transmettant nos coordonnées au jeune et/ou à ses parents.
- Nous recevons le jeune sur rendez-vous dans les plus brefs délais. Il peut venir seul ou accompagné de la personne de son choix.
- Au terme de cet entrevue nous fixons un deuxième rendez-vous avec le jeune et nous vous contactons pour échanger sur la situation scolaire du jeune.
Un minimum de trois rendez-vous avec le jeune est souhaité avant une adhésion au SAS.
Si le jeune, ses parents, ainsi que l’équipe du SAS estime pertinent qu’il participe aux activités du SAS (collectives ou individuelles) nous vous contactons pour lancer la procédure de prise en charge et organiser une rencontre entre les différents partenaires afin d’établir les modalités d’une convention assurant la meilleure réinsertion possible pour le jeune au sein de votre l’établissement.
Pour une prise en charge au SAS d’un jeune inscrit dans votre établissement nous avons besoin de :
- L’accord du conseil de classe.
- L’ avis du PMS si il a rencontré le jeune, un non-avis dans le cas contraire.
Afin de garantir des conditions optimales de retour d’un jeune dans votre établissement, la Fédération Wallonie Bruxelles vous octroie des heures NTPP équivalant à un mi-temps pendant trois mois.
Un jeune souhaite s’inscrire dans votre établissement après un passage au SAS :
- Un bilan sur le parcours du jeune au SAS vous est transmis.
- Une rencontre entre le jeune, la direction de votre établissement et un représentant du SAS est organisée selon la nécessité.
- Nous restons dans tous les cas à disposition du jeune s’il a besoin de soutien dans sa réinsertion au sein de votre établissement.
- Afin de garantir des conditions optimales de retour d’un jeune dans votre établissement, la Fédération Wallonie Bruxelles vous octroie des heures NTPP équivalant à un mi-temps pendant trois mois.
1. Du point de vue du jeune:
- il a la volonté de rester dans l’école,
- il est prêt à déconstruire et à analyser le sentiment d’injustice qu’il ressent ou il comprend qu’il a dépassé une limite,
- il est prêt à s’engager dans une expérience en y trouvant des intérêts pour lui-même.
2. Du point de vue de l’école :
- Désignation d’une personne de référence qui assure dans l’école l’ «existence» de ce jeune pendant son absence, et qui organise son retour, tant vis-à-vis des professeurs que vis-à-vis des pairs ou de l’institution (dans certains cas, cette personne se déplace, ce qui valorise le trajet du jeune au SAS, c’est notre souhait pour tous les jeunes pris en charge dans le cadre de l’art 32).
- Organiser pour le jeune la possibilité d’un suivi de ses apprentissages (récolte des cours, organisation des évaluations).
3. Du point de vue du SAS :
- Déconstruire l’idée de sanction pour amener le jeune à nous parler des raisons de son écartement (causes personnelles, groupales, institutionnelles, familiales, …),
- Lui faire vivre une expérience exigeante d’engagement volontaire,
- Assurer un retour valorisé à l’école en concertation avec celle-ci et un suivi s’il le souhaite.
Tout cela demande un travail exigeant et une disponibilité de l’école. Dans bien des cas, la problématique se situe dans la classe. Si des moyens d’interventions au sein de l’école sont à préconiser, avec pour objectif le maintien du jeune dans sa classe, dans certains cas un écartement provisoire permet au jeune de reprendre sa scolarité dans de meilleures conditions.
Modalité de travail avec des partenaires scolaires (cas de jeune pris en charge dans le cadre de l’art 32):
Une convention est signée entre le jeune, le SAS et le partenaire. Celle-ci définit le contenu de la prise en charge et la nature des activités constitue un outil de référence pour le travail avec le jeune. Elle est d’emblée très ouverte quant à la nature des activités, puisque son objet est de répondre à une difficulté particulière et qu’il est difficile d’anticiper l’objet des demandes qui pourraient nous être adressées.
Le travail tente de se faire en collaboration avec l’équipe pédagogique de l’école, les activités prévues affectant le temps scolaire. L’école est partenaire du projet et marque son accord sur celui-ci, les absences du jeune sont alors justifiées. Concernant le travail de retour à l’école pour les jeunes exclus ou sans écoles. (art 31et art 33)Il n’y a pas de convention signée d’emblée, l’établissement précédent n’étant plus concerné par le jeune. Quant à l’établissement scolaire futur il est rarement déterminé d’emblée.
Concrètement, beaucoup de rencontres ont eu lieu au SAS, réunissant le jeune, des formateurs du SAS et des intervenants extérieurs : directions d’écoles, éducateurs, enseignants et médiateurs, délégués des SAJ et SPJ, services de police, etc. En cas d’impossibilité de réunir les acteurs concernés au SAS, il est évidemment possible que cela se fasse dans l’école. Un entretien préalable avec le jeune seul est toujours organisé.